J’avais dans ma désillusion professionnelle, ressenti de la frustration par un manque de perspective et d’évolution. Un manque du travail valorisé par mes supérieurs et un manque financier pour pallier l’inflation actuelle qui ne cesse d’augmenter.

En 2018, j’ai passé en V.A.E. un diplôme de Bac Professionnel commerce en pensant pouvoir évoluer, mais il faut encore plus de diplômes. Le B.T.S. manque à mon « palmarès ». 

J’étais optimiste dans mon projet, des personnes m’ont aidé à me situer professionnellement, elles m’ont apportées du positif dans mes recherches, j’avais comme on dit la « Gnak ».

J’ai choisi plusieurs C.F.A. et peu d’aide apporter, un premier contact avec une entreprise pour faire mon alternance en tant que conseiller relation client. Puis 2 jours avant de signer le contrat, je reçois un « texto » pour me dire que tout compte fait on ne me prendrai pas.

Déjà là, la douche froide, deux autres contacts qui ne donnent pas suite, un soi-disant avec un manque d’alternants à former, puis plus rien avec entre temps une nouvelle annonce pour des candidats. L’autre ne travaille pas avec de C.F.A., la galère.

Puis pourquoi ne pas faire un diplôme au-dessus de ce niveau toujours en alternance, un B.T.S. NDRC. J’aime le relationnel client, l’informatique me passionne.

Je me mets en quête d’un autre C.F.A. étant donné que l’autre à des demandes d’entreprises avec des alternants en B.T.S. NDRC, mais que le C.F.A. en question me demande déjà mon âge ???? (On se demande à quoi sert la grille tarifaire et la prime à l’embauche que reçoit l’entreprise.)

Puis l’autre école que je choisis tourne autour du pot. On me prend pour un dégénéré, incapable, alors que la jeunesse est un état d’esprit.

Puis, allez je continue dans mes démarches, sait-on jamais ???

Et là, elle fut glacée (la douche), j’entreprends une école sur Strasbourg en recherche de personnes pour une alternance en entreprise.

Premier contact par mail négatif, on me refoule en disant :

« Malheureusement, P….. P………. STRASBOURG est désormais à l’étape suivante de son processus de recrutement et votre candidature n’a pas été retenue. »

La phrase « bateau », comme on dit. Puis on me téléphone, me proposant un entretien dans la semaine pour déposer également mon dossier de candidature, si je suis toujours intéressé.

Au fil de la conversation on me demande comment je peux financer mon alternance, par pôle emploi où mon C.P.F., j’ai répondu non pour les deux options, premièrement je ne suis pas au chômage, deuxièmement mon C.P.F. ne suffit pas pour financer 2 années d’études. Là je pose d’autres questions sur le financement et il y-a un blanc avec mon interlocutrice qui doit se renseigner auprès de sa supérieure.

Puis la question fatidique, en rapport dans mes recherches comme quoi j’ai beaucoup de mal à trouver une entreprise. Et là l’âge, entre en considération.

Et elle me répond de « but en blanc », que c’est normal que je ne trouve pas.

Donc la liberté de choisir son avenir professionnel dans la réforme du Gouvernement de 2018, pour faciliter la formation professionnelle. Les différentes aides de l’Etat, aux entreprises.

En effet, il existe des aides financières pour les entreprises afin de promouvoir la formation professionnelle et soutenir l’employabilité des travailleurs, quel que soit leur âge. Ces aides visent à encourager les employeurs à investir dans la formation de leurs salariés et à favoriser l’accès à la formation continue.

La théorie, entre le « papier » et la pratique sur « le terrain » est un paradoxe.

Pour se reconvertir, il faut être en situation de chômage, de handicap où mieux 25 ans pour éviter d’être trop payer. Les entreprises veulent bien la prime à l’embauche, mais surtout pas employer de seniors.

On a déjà plus notre place dans la société, alors que nous avons de l’expérience, une envie d’apprendre, un esprit d’équipe et cela ne nous fait pas peur d’être formé. C’est vraiment un frein, des postes qui pouvait me correspondre demande un BAC + 2. Que faire ???